mercredi 29 janvier 2020

E102 TARTRAZINE Yellow 5



E102 TARTRAZINE


La tartrazine est utilisée comme colorant alimentaire de couleur jaune, mais également comme colorant dans les produits cosmétiques.
Elle est utilisée pour « modifier » l'alcool et le rendre impropre à la consommation pour l'alcool à usage médical.

Elle est classée sous différentes appellations suivant son usage :
CI 19140 en tant que colorant des produits cosmétiques ;
Yellow 5 aux États-Unis (donc « FD&C Jaune no 5 » sur les importations vers le Canada) ;
E102 en Europe comme colorant alimentaire
Source : WIKIPEDIA wiki/Tartrazine

C’est un composé pétrochimique artificiel.


Risques

La tartrazine est un additif qui présente beaucoup de risques :

Risque élevé d'allergie chez les personnes sensibles, les enfants, les asthmatiques et les personnes allergiques à l'aspirine.
Troubles de l'attention et hyperactivité chez les enfants, en particulier quand la tartrazine est associée aux benzoates (E210 à E215)

En Europe, les produits alimentaires contenant de la tartrazine doivent indiquer sur l'étiquette "Peut causer des troubles de l'attention et du comportement chez les enfants."

La tartrazine est interdite dans les aliments en Tunisie, et était interdite dans certains pays européens comme la Norvège et l'Autriche (l'interdiction a été levée par une directive européenne).

Où ? 

On la trouve dans les chips, les corn flakes, les mélanges apéritifs, certains muesli, les soupes instantanées, pickles, moutarde, sirops de menthe (mélangé à du bleu), petits pois en conserve, couscous, crèmes pâtissières, glaces, confiseries (enrobages de sucreries), boissons goût orange, paëlla en conserve, chocolats...

Utilisé également dans les cosmétiques en tant que base pour colorants capillaires sous l'appellation "CI 19140" et dans certains produits pharmaceutiques (agent colorant).

mardi 28 janvier 2020

E120 Acide carminique


E120 Acide carminique, Carmins, cochenille, colorant rouge

Son pigment est issu de la cochenille Dactylopius coccus costa, un insecte parasite de divers cactus.
Ce colorant est associé à des résidus d'extraction allergisants (matières protéiniques provenant de l'insecte d'origine) que l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa) recommande de limiter autant que faire se peut : possibilité d'allergies respiratoires et alimentaires. 
Il est également suspecté de favoriser l'hyperactivité chez l'enfant.
Source  : Que Choisir

Risques présumés de ce colorant : hyperactivité, asthme, eczéma, insomnies, pourrait être cancérigène et mutagène.
Potentiel neurotoxique : peut contenir jusqu'à 1/3 du volume en aluminium
Egalement observés : symptômes gastro-intestinaux, angio-œdème, rhinite


Ce colorant est présent dans : 
Yaourts aromatisés, 
Fromage industriel aromatisé, 
Crèmes glacées, confiseries, confitures, 
Assaisonnements, 
Soupes,
Chewing-gums, 
Produits transformés à base de pomme de terre, 
Poissons fumés, 
Céréales du petit-déjeuner, 
Charcuteries notamment

Mais aussi
Shampoing, rouge à lèvres

dimanche 26 janvier 2020

L'ortorexie : un nouveau trouble alimentaire


Je vous invite à lire cet article de Julie P.journaliste scientifique, spécialiste de l'information médicale, consacré à l'orthorexie, l'obsession de vouloir “manger sainement”, publié sur sante-sur-le-net.


A la frontière entre le trouble obsessionnel compulsif (TOC) et la phobie, l’orthorexie est un trouble alimentaire se caractérisant par une obnubilation centrée sur la qualité des aliments consommés. Quels sont les profils des orthorexiques ? Et, comment expliquer la naissance d’un tel trouble psychologique ?
Repérer les signes de l’orthorexie


A la différence de l’anorexie et de la boulimie qui sont des troubles alimentaires ayant un lien avec la quantité d’aliments ingérés, l’orthorexie est un trouble alimentaire portant sur la qualité des aliments.

L’étymologie du mot “orthorexie ” est basé sur le mot grec “orthos”, qui signifie “droit” et d’ “orexis” signifiant “appétit” ou “alimentation”.
Le terme est né en 1997 sous la plume du médecin américain Steven Bratman qui évoque le sujet dans son ouvrage intitulé « The Health Food Eating Disorder ».

Dans ce livre, il présente un questionnaire permettant de savoir si nous souffrons potentiellement de ce trouble alimentaire. L’orthorexie a par d’ailleurs fait son apparition, en 2017, dans le DSM-5, le manuel diagnostique et psychiatrique des troubles mentaux.

Le questionnaire interroge sur :

La planification de son alimentation au moins trois heures par jour ;
Le calcul des calories ;
Le sentiment de supériorité par rapport à ceux ne suivant pas une alimentation « saine » ;
La mise en place d’un régime strict et des mécanismes de privation après un éventuel écart ;
La certitude que la valeur nutritionnelle est plus importante que le plaisir de manger ; 
L’Isolement psychosocial et une angoisse permanente à propos de l’alimentation.

Lorsque l’on ressent du stress et une angoisse incontrôlable sur la qualité de son alimentation, il y a de grandes chances de souffrir de ce trouble alimentaire.

Paradoxalement, les personnes souffrant de ce trouble revendiquent leurs choix alimentaires, mais ils n’ont pas encore conscience que leur comportement à l’égard de la nourriture est obsessionnel.




Ici, le souci de manger sainement, qui est tout à fait louable s’il est mesuré, devient une pensée obsessionnelle et l’individu finit par mettre son équilibre psychique et physique en péril.

Des études estiment que le niveau général d’orthorexie dans la population est de 1 %.

Quelle est l’origine de cette viande de boeuf ? Quelle est la teneur en glucides de ce gâteau sec et avec quel blé a-t-il été fabriqué ? Cette salade contient-elle des pesticides et quelle était la qualité de l’eau qui l’a irriguée ? Les questions s’enchaînent sans interruption… Finalement, l’aliment ou l’ingrédient est objet d’une méfiance irrationnelle et la personne orthorexique est persuadée que sa bonne santé est entièrement dépendante du contenu de son assiette.

Deux pistes d’explications à ce phénomène existent : des causes sociales et des causes psychologiques.

Dans la société de consommation et d’information, nous sommes tiraillés entre une grande abondance d’aliments industriels et paradoxalement, de grandes préoccupations autour de la santé et de l’alimentation.

Trop d’informations contradictoires sur ce qui est “sain” ou “dangereux” pour la santé circulent sur le web et ailleurs et il est difficile de se repérer facilement. De plus, les scandales sanitaires comme la viande de cheval, l’épidémie d’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine ou “maladie de la vache folle”) entrainant la maladie de Creutzfeldt-Jacob, le fipronil dans les œufs de poule et autres scandales liés à l’utilisation de pesticides provoquent une méfiance générale de la population à l’égard de l’alimentation.

L’autre grande cause de l’orthorexie est psychologique puisque certains traits de caractère comme le perfectionnisme, le besoin de contrôle, le manque de confiance en soi pourraient prédisposer à ce trouble.

Enfin, si une prise de conscience ne suffit plus à calmer ses comportements obsessionnels, il est nécessaire de se faire aider par un psychiatre ou un psychologue, un nutritionniste ou une diététicienne spécialisés dans les troubles alimentaires.

vendredi 24 janvier 2020

Le rôle des vitamines

Présents dans de nombreux aliments, les vitamines, comme les minéraux et les oligo-éléments sont des micronutriments indispensables et essentiels au bon fonctionnement du corps humain et remplissent tous un rôle bien spécifique. 

On distingue 2 formes de vitamines :

Les vitamines liposolubles, parce qu'elles sont solubles dans les graisses :



  • la vitamine A,
  • la vitamine D,
  • la vitamine E,
  • la vitamine K.

Les vitamines hydrosolubles qui sont solubles dans l'eau :


  • les vitamines du groupe B,
  • la vitamine C, Lire l'article 
  • le bêta-carotène.